WASCAL : Une conférence scientifique régionale pour mieux cerner le phénomène des changements climatiques

Il a réitéré sa gratitude au gouvernement et au peuple allemand pour avoir accompagné ce projet.

Par ailleurs le gouvernement burkinabè a offert un terrain d’environ 3,5 ha à WASCAL pour la construction du centre de compétence situé a proximité de l’université Pr.

Et selon le dernier rapport du groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat, nous assistons de plus en plus à un réchauffement de la planète.

Pour cela, le gouvernement burkinabè a signé un accord de siège qui accorde toutes les facilites à WASCAL dans ses activités au Burkina Faso.

Les changements climatiques sont de nos jours une évidence.

Semaine WASCAL 2016 : Le ministre Filiga sur le site du nouveau siège

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation Pr Filiga Michel Sawadogo, accompagné d’une délégation allemande, a visité le site du futur siège du Centre ouest-africain des services scientifiques sur le changement climatique et l’utilisation adaptée des terres (WASCAL), le 6 septembre 2016, à Ouagadougou.

Le Centre ouest-africain des services scientifiques sur le changement climatique et l’utilisation adaptée des terres (WASCAL) veut délocaliser son siège de Ouaga 2000. L’organisme a acquis un nouveau terrain de 4 hectares non loin de l’Université Ouaga 1 Pr Joseph-Ki-Zerbo. Ainsi, dans le cadre de la «semaine Wascal» qui se tient, du 3 au 9 septembre 2016, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Pr Filiga Michel Sawadogo, a effectué une visite sur le nouveau terrain. Lequel terrain «accouchera» d’un immeuble à trois niveaux (R+3). Il s’agissait de montrer concrètement aux partenaires et à la délégation allemande que le terrain attribué par le Burkina Faso pour la construction du centre est disponible.
«Nous avons pris la précaution de faire un titre foncier», a précisé Pr Sawadogo. Et d’ajouter : «Le centre du projet Wascal est un centre de plus de deux milliards de F CFA ; il concerne l’assistance de plus de dix pays et deviendra une institution de la CEDEAO, car elle se préoccupe des questions de changement climatique». Le ministre Filiga Sawadogo a déclaré que le projet WASCAL est le lieu de recherches sur le changement climatique afin que les populations puissent résister aux effets néfastes de ce changement, devenu de nos jours une préoccupation mondiale. De son côté, la partie allemande se réjouit de la coopération avec le Burkina Faso. «L’Allemagne est satisfaite de son accord avec le gouvernement du Burkina Faso, car le changement climatique est un phénomène contre lequel la lutte est nécessaire», a déclaré le représentant du ministère allemand de l’éducation Gregor Laumann. WASCAL est un centre de service climatique axé sur la recherche à grande échelle et conçu pour améliorer la résilience des systèmes humain et environnemental au changement climatique.

Semaine WASCAL 2016 : Les acteurs du changement climatique de la sous-région en réflexion

Durant les deux jours, les participants devront parcourir les réalisations saillantes de la structure, les défis du plan de recherche et les activités en cours.

Ce, à la faveur de la conférence scientifique régionale qui entre dans le cadre de la semaine du Centre ouest-africain des services scientifiques sur le changement climatique et l’utilisation adaptée des terres (WASCAL).

Le Centre-ouest africain des services scientifiques sur le changement climatique et l’utilisation adaptée des terres (WASCAL) organise une conférence régionale sur la recherche les 8 et 9 septembre 2016, à Ouagadougou.

Ils examineront et valideront aussi les priorités de recherche régionale, ils vont cartographier les atouts de la recherche, amenderont et valideront le plan de recherche WASCAL et mettront en place un consortium pour la mise en œuvre des activités.

Il a ajouté que «le dérèglement climatique étant une préoccupation majeure pour la sous-région, le gouvernement du Burkina Faso est profondément déterminé à se bâtir sur un développement économique durable».

Enseignement supérieur : WASCAL ouvrira un Master en changement climatique et informatique à l’UO1 Pr Joseph Ki-Zerbo

En 2017, le Centre ouest-africain de service scientifique sur le changement climatique et l’utilisation adaptée des terres (WASCAL) ouvrira une école de Master « Base de données, changement climatique et informatique » à l’Université Ouaga 1 Pr Joseph Ki-Zerbo. Mais avant, les experts se sont réunis à Ouagadougou au cours d’un atelier, ce mardi 6 septembre 2016 pour analyser et valider le concept note, les curricula et signer le protocole d’accord.

Débutée le samedi 3 septembre dernier, la semaine du WASCAL continue de dérouler ses activités. Après les journées portes ouvertes, voici venu l’atelier qui va consacrer la mise en place d’un programme de Master « Base de données, changement climatique et informatique » à l’Université Ouaga 1 Pr Joseph Ki-Zerbo. Avant la création de cette nouvelle école qui sera affiliée au Département des Sciences Appliquées de l’Université, les différents acteurs impliqués dans le processus se sont retrouvés pour la validation des curricula et la signature du protocole d’accord entre WASCAL, financé par le ministère allemand de l’éducation et de la recherche (BMBF), et l’université Ouaga1 Pr Joseph Ki-Zerbo. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par Urbain Coulidiati, secrétaire d’Etat à la recherche scientifique et à l’innovation.
Selon lui, le programme de Master dotera les jeunes chercheurs de l’expertise nécessaire dans la conception de bases de données, la gestion des données sur le changement climatique, la gestion des supercalculateurs et le langage des machines, etc. Ce qui est nécessaire à la mise en place de stratégies d’atténuation et de mesures d’adaptation contre les changements climatiques qui affectent beaucoup les populations d’Afrique sub-saharienne.

Cette école de Master vient s’ajouter aux quatre déjà existantes et aux six écoles doctorales logées dans des universités d’Afrique de l’Ouest qui ont formé jusque-là 158 cadres. Le président de l’Université Pr Joseph Ki-Zerbo, Pr Rabiou Cissé a donc exprimé sa joie de voir son université abriter les travaux pour la mise en place du futur programme, programme qui va permettre de renforcer la coopération technique avec WASCAL. Ce Master « Base de données, changement climatique et informatiques » va, selon lui, former dix apprenants par an et il est prévu pour débuter en 2017.
Il n’y a pas que la mise en place d’une école de Master qui soit important aux yeux de WASCAL. Il y a aussi la construction de son centre de compétences sur un terrain de 4ha que lui a offert l’Université de Ouagadougou. Ce centre de compétence, à en croire les experts, a pour but de servir de centre d’observation, de collecte et de centralisation des données. Il mettra en œuvre des activités de recherche, développera des services climatiques et environnementaux divers et servira enfin de centre de formation d’étudiants et d’accueil de chercheurs. Sa construction est prévue pour janvier 2017 mais en attendant le partenaire financier qu’est le ministère allemand de l’éducation et de la recherche (BMBF) a tenu à jeter un coup d’œil sur le site situé en face de l’UO1 Pr Joseph Ki-Zerbo et à quelques mètres de la résidence de l’ambassadeur d’Allemagne.

WASCAL: Des journées portes ouvertes pour mieux se faire connaître

Les journées portes ouvertes du West African Science service Center on Climate Change and Adapted Land Use (WASCAL), ont débuté le samedi 03 septembre 2016 à Ouagadougou. Ces journées visent à faire connaitre le WASCAL notamment ses missions, ses domaines d’interventions, ses activités, ses réalisations et sa visions pour le future
WASCAL a été créé officiellement en 2012 et intervient dans le domaine du changement climatique. Les objectifs fixés à sa création sont entre autres la définition des impacts sur les différents aspects, notamment les systèmes sociaux et écologiques, la Compréhension des perturbations liées aux changements climatiques, afin de proposer des solutions idoines.
A ces journées portes ouvertes prévues du 03 au 09 septembre 2016, les résultats des différentes recherches réalisées par WASCAL seront présentés et expliqués aux visiteurs. Une conférence régionale est également prévue pour adopter et valider les projets de formation de WASCAL.

Les activités du West African Science service Center on Climate Change and Adapted Land Use, sont orientées sur la recherche, la formation et les services sur le climat. Cela passe par la collecte des informations passées et actuelles sur le climat afin de faire des projections sur le future. Pour son bon fonctionnement WASCAL travaille en partenariat avec les institutions intervenantes dans le domaine du changement climatique.
West African Science service Center on Climate change and Adapted Land Use, dispose d’un laboratoire qui permet d’accéder librement aux informations et de disposer d’une couverture spatiale élevée. Ce laboratoire permet aux pays membres et aux institutions partenaires d’échanger les données de recherche.

Conscient que l’atteinte des objectifs passe par une ressource humaine qualifiée, WASCAL met l’accent sur la formation. A cet effet, le centre dispose de dix (10) écoles de formation dont les sièges se trouvent au sein des pays membres. Il s’agit de six (06) écoles de doctorat et quatre (04) écoles de master. WASCAL dispose de six (06) programmes de recherche.

West African Science service Center on Climate change and Adapted Land Use compte à ce jour dix (10) pays membres. Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Gambie, du Ghana, du Mali, du Niger, du Nigéria, du Togo et du Sénégal.

L’actualité environnementale mondiale étant marquée sans cesse par des catastrophes naturelles, liées aux changements climatiques, le WASCAL au sortir de ces journées portes ouvertes compte proposer de nouvelles directives à même de réduire les effets de ces catastrophes naturelles.

WASCAL : Une conférence scientifique régionale pour mieux cerner le phénomène des changements climatiques

Le centre ouest africain de recherche et de services pour l’utilisation adaptée des terres (WASCAL) en collaboration avec le ministère fédéral Allemand de l’éducation et de la recherche (BMBF), organise une conférence scientifique régionale. La cérémonie d’ouverture a eu lieu ce jeudi 8 septembre 2016 à Ouagadougou. Objectif : partager les principales réalisations et les défis du plan de recherche de WASCAL.

Les changements climatiques sont de nos jours une évidence. Et selon le dernier rapport du groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat, nous assistons de plus en plus à un réchauffement de la planète. L’augmentation de la température a de nombreuses conséquences dans notre sous-région. C’est dans ce cadre que WASCAL en collaboration avec le ministère fédéral Allemand de l’éducation et de la recherche (BMBF) a initié une conférence scientifique régionale qui se tient les 08 et 09 septembre à Ouagadougou.

Le présent atelier a donc pour objectif d’analyser et de valider le plan de recherche établi suite aux consultations nationales et régionales et de s’accorder sur les procédures de sa mise en œuvre. Il s’agira au cours de cet atelier de communiquer les réalisations saillantes et défis du plan de recherche, d’examiner et de valider les priorités de recherche à caractère régional et cartographier les atouts de recherche existants tels que les infrastructures de recherches au plan national et régional.
De l’avis de Laurent Sedogo, Directeur exécutif de WASCAL, cette structure a vu le jour depuis 2010, et un certain nombre d’activités ont été entamés dans le domaine de la recherche pour trouver les évidences scientifiques de la manière dont le phénomène du changement climatique se pose en Afrique de l’ouest,et comment y apporter les meilleures réponses. « Notre objectif ce n’est pas faire de la recherche pour de la recherche, mais c’est d’amener les technologies nouvelles directement sur la table des décideurs, les politiques, les producteurs…pour changer la manière de concevoir et de mettre en œuvre les actions de développement », a dit M. Sedogo.

Pour le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation Filiga Michel Sawadogo, cet atelier est très important d’autant plus qu’il y a la participation de quatorze pays membres de la CEDEAO. Tous les pays connaissent des changements climatiques et la recherche est en mesure soit de limiter ces changements négatifs, soit de réduire les conséquences de ce changement. Pour cela, le gouvernement burkinabè a signé un accord de siège qui accorde toutes les facilites à WASCAL dans ses activités au Burkina Faso. Par ailleurs le gouvernement burkinabè a offert un terrain d’environ 3,5 ha à WASCAL pour la construction du centre de compétence situé a proximité de l’université Pr. Joseph Ki-zerbo. « Nous espérons que cet atelier apportera un soutien aux dialogues régionaux multi-acteurs sur les questions scientifiques importantes au service de la réduction de la pauvreté et de l’adaptation au changement climatique » a soutenu le ministre. Il a réitéré sa gratitude au gouvernement et au peuple allemand pour avoir accompagné ce projet.
L’ambassadeur de la république fédérale d’Allemagne, Dr. Dietrich Fritz ReinholPohl a quant à lui salué l’initiative de WASCAL pour l’organisation de cette conférence régionale, et a réitéré l’engagement du gouvernement allemand a toujours accompagner ce projet.

Ce centre a été créé suite à une synergie d’actions entre les pays de l’Afrique de l’Ouest et de la République fédérale d’Allemagne. Sa mise en œuvre représente une initiative pour la réduction de la pauvreté et la gestion de l’environnement qui passe par la promotion de la gestion intégrée des ressources naturelles et de l’intégration du changement climatique dans les politiques de développement en Afrique de l’Ouest.

Formations et recherche sur les changements climatiques : WASCAL s’ouvre au public burkinabè

Très peu de Burkinabè connaissent WASCAL, le Centre ouest-africain de service scientifique sur le changement climatique et l’utilisation adaptée des terres. Conscient de cela et à la recherche de plus de visibilité, l’institution dirigée par le Dr Laurent Sédogo organise du 3 au 9 septembre 2016 à Ouagadougou, un événement dénommé « WASCAL Week ». Le lancement des activités a débuté ce samedi 3 septembre par une journée porte ouverte.

C’est connu. Les changements climatiques ont des conséquences fâcheuses pour la planète. Augmentation de la fréquence et de l’intensité des catastrophes naturelles, perturbation du cycle de l’eau, vulnérabilité des systèmes agricoles, sont autant de difficultés que rencontrent les pays notamment ceux de l’Afrique sub-saharienne. Pour mieux comprendre les effets de ces dérèglements climatiques et mettre à la disposition des décideurs des données fiables à même de faciliter la prise de décisions appropriées, le ministère allemand de l’éducation et de la recherche (BMBF) et les experts de dix pays africains dont le Burkina Faso ont décidé en 2010, à la suite de l’échec du sommet sur le climat à Copenhague, de mettre en place un centre. Un centre dont l’objectif est « d’aider à générer de nouvelles connaissances et à développer une capacité d’analyse sur les changements climatiques et la gestion des ressources en terre. Ce centre, c’est WASCAL. Cinq ans après la mise en œuvre de ses programmes aussi bien dans la formation et la recherche, WASCAL n’est pas assez connu.
Six programmes de doctorats et quatre de masters
Pour y remédier, les premiers responsables de l’institution semblent avoir trouvé la formule pour attirer du monde dans les locaux de son Centre de compétence actuel situé au quartier Ouaga 2000. Le « WASCAL Week » ou la semaine du WASCAL a permis à de nombreux invités, ce samedi 3 septembre, d’apprendre davantage sur cette institution et ses ambitions. Son directeur exécutif Laurent Sédogo, ancien ministre de l’agriculture et des ressources hydraulique du Burkina, a fait remarquer que le centre dispose de six programmes de doctorats et quatre programmes de Master notamment sur les changements climatiques et les ressources en eau, l’agriculture, la biodiversité, l’utilisation des terres, l’énergie, l’éducation, la sécurité humaine, etc. Au total, indique Dr Sédégo, le centre a déjà mis sur le marché 60 diplômés de masters et sera à près de 90 doctorats d’ici novembre.

L’ambition

WASCAL ambitionne devenir un centre de service d’excellence sur le climat et l’environnement dans les 20 à 50 prochaines années, a indiqué Boubacar Barry, l’un des doyens de l’institution. Mais pour se faire, le centre doit déployer un éventail d’activités de recherche, créer de nouvelles écoles d’études dans des domaines inexplorées et renforcer son partenariat avec les institutions nationales, régionales et internationales. Déjà, le nouveau centre de compétence censé être, selon M. Barry, la cheville ouvrière qui va permettre de collecter et de centraliser les données climatiques, sera visité le lundi 5 septembre. Aussi, le centre compte mettre en œuvre un Master « Base de données, changement climatique et informatiques » à l’Université Pr Joseph Ki-Zerbo.

Cette première journée du WASCAL Week s’est achevée par la visite du centre de données et du laboratoire du système d’information géographique et de Télédétection et la visite de stands.

En rappel, les dix pays partenaires de WASCAL sont le Bénin, le Burkina Faso, la Gambie, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal et le Togo.

Côte d’Ivoire-Inter/L’Afrique à la merci d’une insécurité alimentaire d’ici 2050 (Magazine)

Abidjan – Quatre régions du monde, notamment l’Afrique du Nord, le Moyen Orient, l’Inde et l’Afrique subsaharienne seront confrontées à l’horizon 2050 à une insécurité alimentaire due aux changements climatiques selon la conclusion d’une étude sur l’usage des terres et l’évolution des surfaces agricoles (Prospective Agrimonde-Terra), présentée à Paris le 24 juin 2016.

L’étude effectuée conjointement par des chercheurs du CIRAD et de l’INRA (France) prend en compte les tendances agricoles actuelles dans les zones ciblées et les scénarios dits de “rupture” impliquant des changements radicaux dans l’usage des terres.

Selon les prévisions, l’Afrique subsaharienne sera la zone la plus touchée par cette insécurité alimentaire, en raison de sa situation nutritionnelle et agricole actuelle ainsi que sa forte dépendance aux importations.”Remédier à cette situation nécessitera d’importantes transformations systémiques, des politiques publiques fortes et des actions concertées de nombreux acteurs”, soulignent les chercheurs qui insistent sur le rôle prépondérant du système de commerce mondial dans la réduction de cette crise annoncée.

Pour Yawo Nenonene, ingénieur agronome et chercheur à l’Ecole supérieure d’agronomie (ESA) de l’université de Lomé (Togo), les résultats de cette étude interpellent les chercheurs africains en vue de la recherche d’instruments et de techniques culturales adaptés au climat et au régime pluviométrique de chaque pays.

“La maitrise de l’eau est le principal défi auquel est confrontée l’agriculture dans la plupart des pays africains et au Togo en particulier. Il nous revient de reconcevoir notre agriculture en fonction de nos régimes pluviométriques particuliers et d’accentuer nos recherches sur les méthodes d’irrigation adaptées à chaque sol afin d’optimiser les disponibilités hydrauliques actuelles”, explique-t-il.

Selon Yawo, la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne passe également par une reconsidération des techniques post-récoltes.”Il nous faut aller vers des méthodes de transformation et de conservation des produits agroalimentaires adaptées à nos climats , et penser en même temps à l’adaptation des variétés génétiques pour une agriculture durable”, ajoute-t-il.

Zones rurales
Pour sa part, le Centre des services scientifiques sur le changement climatique et l’utilisation adaptée des terres (WASCAL), une institution sous-régionale basée à Lomé, estime que le changement climatique va augmenter les risques d’insécurité alimentaire chez les populations les plus pauvres, surtout dans les zones rurales.

Kouami Kokou, son directeur, souligne que les actions et recherches portées vers la sécurité alimentaire doivent prendre pour point de départ les populations des zones rurales.Pour ce dernier, “il faut réduire l’impact du changement climatique sur ces groupes ainsi que sur les ressources naturelles existantes pour soutenir la production agricole et assurer la sécurité alimentaire”.

C’est fort de ce constat que l’Etat togolais a opté pour le projet ADAPT, axé sur le monde rural et lancé en juillet 2014, afin d’endiguer la crise alimentaire annoncée.

Ses composantes essentielles sont l’intégration d’outils d’adaptation au changement climatique dans les systèmes de production agricole, l’adaptation des systèmes de production agricole vulnérables aux impacts climatiques et l’éducation sur les changements climatiques.

WASCAL engages anglophone ECOWAS countries

The West African Science Service Centre on Climate Change and Adapted Land Use (WASCAL) has engaged its stakeholders drawn from the Anglophone countries within ECOWAS.

The workshop, sponsored by the Federal Ministry of Education and Research and Education in Germany (BMBF) is the third sub-regional engagement to build a regional research agenda that reflects the needs of West Africans.

The meeting was held in Accra last week, at the Headquarters.

According to the Executive Director of WASCAL Dr. Laurent Sedogo, the first two consultative meetings were held in Dakar and Cotonou specifically to engage all the Francophone countries within the region.
Speaking at the opening of the two-day workshop Dr. Sedogo said WASCAL is committed to being the unique regional research centre that will generate authentic data to feed national and regional policy initiative.

“From our capacity building programme to our research arm and the climate service services unit, we aim at pursuing demand-driven activities that are relevant to needs of the people we are serving,” Dr. Sedogo indicated.

Touting the achievements of WASCAL, Dr Sedogo said “WASCAL has chalked modest successes in the area of research and capacity building efforts. Through our capacity building programme WASCAL has trained over one hundred and fifty postgraduate students (at the Masters and PhD levels) and recently awarded scholarships to a new batch of about one hundred students.”
Dr. Sedogo again noted that in order to make WASCAL’s research relevant to the ECOWAS region, it commissioned these national and regional consultative meetings to garner the invaluable inputs of stakeholders to its research agenda for 2017-2020.

“WASCAL is now poised to take the leadership role in the area of climate change and adapted land use research, and advocate science-based adaptation and mitigation strategies that will enhance the resilience of human and environmental systems to the threat of climate change,” Sedogo observed.

In his keynote address, The Deputy Head of Mission and Head of the Economic Section of the German Embassy, Mr. Bernhard Abels, hinted that the threat of climate change and climate variability to humanity’s collective well-being is more evident now than ever.
According to Mr. Abels, the effects of climate change and climate variability in the last two decades, especially for smallholder farmers are enormous.

He indicated that Germany is of the firm belief that working together West African partners can significantly reduce the effects of the alarming phenomenon.

This means strengthening the cooperation between Germany and West Africa in terms of research and exploring science-based solutions to the common problems that affect us, he noted.
In line with this objective, the Federal Ministry of Education and Research of Germany (BMBF) has invested an amount of €30million in the work of WASCAL over a five year period.

The amount, is expected to be used infrastructure, scientific equipment, capacity building and research undertaken by German and African scientists.

WASCAL engages anglophone ECOWAS countries

The West African Science Service Centre on Climate Change and Adapted Land Use (WASCAL) has engaged its stakeholders drawn from the Anglophone countries within ECOWAS.

The workshop, sponsored by the Federal Ministry of Education and Research and Education in Germany (BMBF) is the third sub-regional engagement to build a regional research agenda that reflects the needs of West Africans.

The meeting was held in Accra last week, at the Headquarters.

According to the Executive Director of WASCAL Dr. Laurent Sedogo, the first two consultative meetings were held in Dakar and Cotonou specifically to engage all the Francophone countries within the region.

Speaking at the opening of the two-day workshop Dr. Sedogo said WASCAL is committed to being the unique regional research centre that will generate authentic data to feed national and regional policy initiative.

“From our capacity building programme to our research arm and the climate service services unit, we aim at pursuing demand-driven activities that are relevant to needs of the people we are serving,” Dr. Sedogo indicated.

Touting the achievements of WASCAL, Dr Sedogo said “WASCAL has chalked modest successes in the area of research and capacity building efforts. Through our capacity building programme WASCAL has trained over one hundred and fifty postgraduate students (at the Masters and PhD levels) and recently awarded scholarships to a new batch of about one hundred students.”
Dr. Sedogo again noted that in order to make WASCAL’s research relevant to the ECOWAS region, it commissioned these national and regional consultative meetings to garner the invaluable inputs of stakeholders to its research agenda for 2017-2020.

“WASCAL is now poised to take the leadership role in the area of climate change and adapted land use research, and advocate science-based adaptation and mitigation strategies that will enhance the resilience of human and environmental systems to the threat of climate change,” Sedogo observed.

In his keynote address, The Deputy Head of Mission and Head of the Economic Section of the German Embassy, Mr. Bernhard Abels, hinted that the threat of climate change and climate variability to humanity’s collective well-being is more evident now than ever.

According to Mr. Abels, the effects of climate change and climate variability in the last two decades, especially for smallholder farmers are enormous.

He indicated that Germany is of the firm belief that working together West African partners can significantly reduce the effects of the alarming phenomenon.

This means strengthening the cooperation between Germany and West Africa in terms of research and exploring science-based solutions to the common problems that affect us, he noted.

In line with this objective, the Federal Ministry of Education and Research of Germany (BMBF) has invested an amount of €30million in the work of WASCAL over a five year period.

The amount, is expected to be used infrastructure, scientific equipment, capacity building and research undertaken by German and African scientists.

WASCAL engages anglophone ECOWAS countries

The West African Science Service Centre on Climate Change and Adapted Land Use (WASCAL) has engaged its stakeholders drawn from the Anglophone countries within ECOWAS.

The workshop, sponsored by the Federal Ministry of Education and Research and Education in Germany (BMBF) is the third sub-regional engagement to build a regional research agenda that reflects the needs of West Africans.

The meeting was held in Accra last week, at the Headquarters.

According to the Executive Director of WASCAL Dr. Laurent Sedogo, the first two consultative meetings were held in Dakar and Cotonou specifically to engage all the Francophone countries within the region.

Speaking at the opening of the two-day workshop Dr. Sedogo said WASCAL is committed to being the unique regional research centre that will generate authentic data to feed national and regional policy initiative.

“From our capacity building programme to our research arm and the climate service services unit, we aim at pursuing demand-driven activities that are relevant to needs of the people we are serving,” Dr. Sedogo indicated.

Touting the achievements of WASCAL, Dr Sedogo said “WASCAL has chalked modest successes in the area of research and capacity building efforts. Through our capacity building programme WASCAL has trained over one hundred and fifty postgraduate students (at the Masters and PhD levels) and recently awarded scholarships to a new batch of about one hundred students.”

Dr. Sedogo again noted that in order to make WASCAL’s research relevant to the ECOWAS region, it commissioned these national and regional consultative meetings to garner the invaluable inputs of stakeholders to its research agenda for 2017-2020.

“WASCAL is now poised to take the leadership role in the area of climate change and adapted land use research, and advocate science-based adaptation and mitigation strategies that will enhance the resilience of human and environmental systems to the threat of climate change,” Sedogo observed.

In his keynote address, The Deputy Head of Mission and Head of the Economic Section of the German Embassy, Mr. Bernhard Abels, hinted that the threat of climate change and climate variability to humanity’s collective well-being is more evident now than ever.

According to Mr. Abels, the effects of climate change and climate variability in the last two decades, especially for smallholder farmers are enormous.

He indicated that Germany is of the firm belief that working together West African partners can significantly reduce the effects of the alarming phenomenon.

This means strengthening the cooperation between Germany and West Africa in terms of research and exploring science-based solutions to the common problems that affect us, he noted.

In line with this objective, the Federal Ministry of Education and Research of Germany (BMBF) has invested an amount of €30million in the work of WASCAL over a five year period.

The amount, is expected to be used infrastructure, scientific equipment, capacity building and research undertaken by German and African scientists.