THREE AFRICAN INSTITUTIONS PARTNER TO USE ARTIFICIAL INTELLIGENCE TO TACKLE CLIMATE CHANGE

©Peace Ahovi

The West African Science Services Centre on Climate Change and Adapted Land Use (WASCAL) in partnership two other institutions, RUFORUM, an organization made up of African universities working to promote agricultural development and the AKADEMIYA2063, established to expand the portfolio of research and capacity-strengthening for agricultural policy making, are partnering WASCAL to implement the Climate Change AI Hub initiative for the next four years in Africa.

With financial support of Canada’s International Development Research Centre (IDRC) and the Swedish International Development Cooperation Agency (SIDA), the AI hub seeks to build climate change capacity across Africa, including the collection of data and contributing to climate change policy development and harmonization.

The project is intended to create and strengthen the inter-disciplinarily collaboration among scientists and institutions in helping fulfil the United Nation’s Sustainable Development Goal 13 on climate action innovation.

At the opening session of a-two-day kick-off workshop of the continental network on responsible artificial intelligence initiatives in Accra, Dr Moumini Savadogo, Executive Director of WASCAL, explained that the project was to develop technologies that would help accelerate the implementation of the National Adaptation Plans and the Nationally Determined Contributions of African countries as well as other climate smart agricultural programmes.

 “AI is becoming the centre of innovations and it is important that African scientists took advantage of the tool to aid various innovations that could assist in addressing the impact of climate change in the areas of long droughts, weather patterns and other effects of the phenomenon on agriculture production, the main backbone of most African economies. Through the workshop, the participants would have a deeper understanding of how to develop AI innovations for climate action; have their capacities built and facilitate the contribution of African research globally”. He emphasized.

“It is expected that the project would enhance the scientific knowledge framework to be produced and widely disseminated to policy makers across Africa and internationally for necessary adoption and implementation”. He concluded.

Dr. Florence Mayega Nakayiwa, the Executive Secretary of RUFORUM, said the rolling out of the AI hub would also factor gender and youth in the initiative and also break the bias against women.

It is expected that, 20 male and female scientists, would be trained in PhDs, while a network of at least 30 researchers and innovators in responsible AI for climate action would be developed and about 40 peer- reviewed publications generated.

Dr. Michele Leone, a representative of IDRC, said his institutions and SIDA, deal in research investment and would therefore aid the African implementers of the AI hub to ensure that it was developed and deployed in a responsible, transparent, and accountable manner, ensuring fairness, security, and privacy.

Participants from Ghana, Rwanda, Uganda, Burkina-Faso, and Nigeria, who joined the meeting both virtually and in person, were expected to develop a proposal and action plans towards the implementation of the AI hub in Africa.

Among focus areas of the AI hub project, would be emissions from broad land-use classes and livestock, magnitude, severity and trends hazards in droughts and floods, improvement of climate downscaling tools, climate change impact and best adaptation practices, renewable energy, water resources and biodiversity as well as climate-smart cities development, among others.

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TROIS INSTITUTIONS AFRICAINES S’ASSOCIENT ET FONT RECOURS A L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE POUR LUTTER CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

WASCAL et RUFORUM, une organisation constituée d’universités africaines et qui fait la promotion de l’agriculture et l’AKADEMIYA2063, dont la mission est de développer le portefeuille de recherche et de renforcement des capacités en vue de l’élaboration de politiques agricoles, s’associent pour mettre en œuvre l’initiative Climate Change AI Hub dans les quatre prochaines années en Afrique.

Avec le soutien financier du Canada, à travers le Centre de Recherche pour le Développement International (CRDI) et de l’Agence suédoise de coopération internationale pour le développement (SIDA), le centre d’Intelligence Artificielle a pour ambition de renforcer les capacités en matière de changement climatique en Afrique, notamment par la collecte de données et la contribution à l’élaboration et à l’harmonisation de politiques en matière de changement climatique.

Ce projet devrait permettre la mise en place et le renforcement de la collaboration interdisciplinaire entre les scientifiques et les institutions, en vue de contribuer à la réalisation de l’objectif de développement durable n° 13 des Nations Unies sur l’innovation en matière d’action climatique.

À la cérémonie d’ouverture des deux jours d’atelier à Accra du réseau africain sur les initiatives en matière d’intelligence artificielle, le Directeur Exécutif de WASCAL, Dr Moumini Savadogo, a indiqué que le projet vise à développer des technologies permettant d’accélérer la mise en œuvre des plans nationaux d’adaptation et des contributions déterminées au niveau national des pays africains, ainsi que tous les autres programmes d’agricultures intelligentes face au changement climatique.

“L’IA est en passe de devenir le centre des innovations et il est important pour les scientifiques africains de tirer parti de cet outil afin de contribuer à la mise au point d’innovations susceptibles de contrer l’impact du changement climatique dans les régions où sévissent de longues sécheresses, des phénomènes météorologiques et autres effets sur la production agricole, épine dorsale de la plupart des économies africaines. L’atelier permettra aux participants d’acquérir des connaissances approfondies en matière d’innovations en Intelligence Artificielle en faveur d’actions climatiques, de renforcer leurs capacités et de faciliter la contribution de la recherche africaine à l’échelle internationale”.  A-t-il souligné.

“Ce projet devrait permettre d’améliorer le cadre de référence des connaissances scientifiques, les produire et les diffuser auprès des décideurs politiques en Afrique et dans le monde en vue de son adoption et de sa mise en œuvre “. Il a conclu.

Dr Florence Mayega Nakayiwa, Secrétaire Exécutive du RUFORUM, a fait observer que la mise en place du centre d’intelligence artificielle tiendra également compte des spécificités liées au genre à la jeunesse et dissipera les préjugés contre les femmes.

On estime à 20 le nombre de scientifiques, hommes et femmes, qui s’inscriront en thèse, un réseau d’au moins 30 chercheurs et innovateurs dans le domaine de l’IA pour le climat qui sera créé et une quarantaine de publications produites après revue par les pairs.

Michele Leone, représentant du CRDI, a indiqué que son institution et l’Agence suédoise de coopération internationale pour le développement (ASDI) investissent dans la recherche et que par conséquent, elles apporteront leur soutien aux responsables chargés de la mise en œuvre du centre d’intelligence artificielle en Afrique, afin de s’assurer que ce centre est créé et exploité de manière professionnelle, transparente et responsable, tout en garantissant l’équité, la sécurité et la confidentialité.

Les participants du Ghana, du Rwanda, de l’Ouganda, du Burkina-Faso et du Nigeria, qui se sont joints à la réunion, que ce soit en ligne ou en présentiel, devraient préparer une proposition et des plans d’action en vue de la mise en œuvre de la plate-forme de l’IA en Afrique.

Parmi les domaines d’intérêt du projet de centre d’IA, figurent les émissions provenant des terres et du bétail, l’ampleur, la gravité et les tendances des risques de sécheresse et d’inondation, l’amélioration des outils de mise à l’échelle du climat, l’impact du changement climatique et les meilleures pratiques d’adaptation, les énergies renouvelables, les ressources en eau et la biodiversité, ainsi que le développement de villes intelligentes, entre autres.